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Différente ... mais moi !

 

 

 

 

 

Différente … mais moi !

"Ecrire son histoire, dans un récit personnel ou encore dans un journal intime, aide à mettre à distance les souffrances intimes. Les mots écrits agissent comme révélateurs et pansements à la fois".


Le handicap, c’est « la faute à pas de chance » ;
ma philosophie : le handicap est là … il faut composer avec !

L’enfance est heureusement un moment d’insouciance et pendant cette période on n’a peut-être pas conscience de la gravité de son handicap et de ses conséquences pour l’avenir. J’ai été une petite fille souriante, heureuse de vivre, d’avoir des camarades d’école … tout en regrettant d’être privée de certaines activités sportives ou de départs en centres de vacances « normaux».

A l’adolescence et à l’âge adulte on se pose plus de questions par rapport à son corps, à sa sexualité.
Ce n’est pas facile d’accepter un corps différent de la normale, mutilé de certains organes, avec pour conséquences un mode de vie à adapter à ses inaptitudes physiques. De toutes mes faiblesses physiques, l’incontinence est la plus gênante et la plus difficile à accepter d’abord pour moi-même et ensuite pour la gêne et la honte que j’éprouve vis-à-vis de mon entourage. Il faut s’accrocher pour maîtriser ses moments de révolte, surmonter ses découragements, et quand on a « le moral dans les chaussettes » … penser à la chanson d’Annie Cordy « ça ira mieux demain ».

Il faut trouver la force d’avaler les humiliations, la frustration de ne pas pouvoir faire tout comme tout le monde, les paroles maladroites et blessantes des gens, leur indifférence, leur incompréhension, leur intolérance par rapport à la différence physique y compris dans le monde du travail.
Faire preuve de courage pour supporter les souffrances physiques lorsqu’elles se manifestent, les examens médicaux, les opérations, les rééducations, les médicaments à avaler et leurs effets secondaires … et malgré tout continuer de faire confiance aux progrès de la médecine.
Du courage il en faut aussi pour surmonter les souffrances morales, en particulier celles de ne pas avoir d’enfants.

Heureusement, j’ai des pansements pour adoucir mes bobos :
L’amour, la compréhension de mon époux, son réconfort, sa tolérance envers les désagréments de mon handicap.
L’affection de mes parents, leurs regards attentifs, leur aide matérielle et leur soutien moral.
Le réconfort de mes « éponges à sentiments » (mes loulous). Ils sont très présents autour de moi, sensibles à tous mes états d’âme, ils me réconfortent et me montrent au quotidien ce qu’est une totale joie de vivre.

Allez, gardons le moral, nom d’un biniou !!!

 

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Je n'ai pas de souvenir d'avoir vécu autrement qu'avec ma stomie, c'est mon quotidien depuis toujours.

Mais je crois aussi qu'il faut être bien dans son corps et dans sa tête pour vivre comme les autres avec une stomie. Et je tiens aussi à rassurer les femmes et les hommes qui ont une stomie : une vie amoureuse, affective est tout à fait possible à partir du moment où, soi-même, on n'accepte. Il faut seulement prévenir le partenaire, ne jamais le mettre devant le fait accompli... évidemment... et toujours oser aller vers de nouvelles rencontres et vivre pleinement sa vie ! ... comme les "autres".

Je ne dis pas qu'il n'y a pas de moments où je préfèrerais ne pas l'avoir ; bien sûr, mais presque comme on peut regretter d'avoir les cheveux raides alors qu'on les aurait voulu bouclés, ou d'avoir les yeux marrons alors qu'on aurait souhaité qu'ils soient bleus. La seule différence, c'est que je ne peux pas tricher : pas de lentille ou de teinture... Je n'ai pas d'autres choix que celui de vivre avec. Alors, autant regarder devant moi et ne pas perdre de temps avec des regrets inutiles.

 

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« Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons de sourire. Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation. Parce que ta conscience est ce que tu es et que ta réputation, c’est ce que les autres pensent de toi …
Et ce que les autres pensent de toi … c’est leur problème. »
(extrait de Superbe philosophie – Maya)

« L’indifférence est une arme sournoise qui blesse profondément. Ne l’oubliez jamais »

« Rien n’est plus facile que de critiquer ! La difficulté réside à convertir ce qui est négatif en positif » (Will Royers)

« Les gens peuvent oublier ce que vous dites … oublier ce que vous faites … mais ils n’oublient jamais ce que vous leur faites sentir »


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Quand j’ai pris la décision de maigrir, j’ai pris celle de m’occuper de moi et de mon apparence.

Le déclic s’est fait dans ma tête en me voyant face au miroir et aussi en photos. J’avais beau le dire à mon entourage, personne ne le voyait. Je faisais pourtant attention à mon alimentation, mais je ne perdais pas assez de poids malgré mon suivi avec ma nutritionniste.
Il faut dire qu’avec l’accumulation des soucis de santé et autres soucis le chemin a été long et vraiment pas facile.

Depuis que je me maquille « je me plais d’avantage » et finalement il faut se dire… il y a pire que soi, alors contentons-nous comme cela et essayons d’apprendre à s’aimer tel que l’on est… ce n’est pas évident.

Physiquement je ne me trouve ni jolie, ni moche.
Face à mon miroir dur ! dur ! J’y travaille toute seule chaque jour. Miroir ! Mon beau miroir… (lol !)

Youpi petit à petit j’arrive à ne me peser qu’une seule fois par semaine. Passage sur ma Ginette le samedi matin, de bonne heure et de bonne humeur, sauf si elle me met du + par rapport à la semaine précédente, ça va pour le moment tout se passe plutôt bien entre elle et moi (lol !)

Ma motivation pour reperdre les petits kgs repris (3 Kgs par rapport au juste poids calculé par le Dr Dukan) elle est revenue en début de semaine et que c’est bon de la retrouver !!!

Au lieu de rester fixée sur le juste poids calculé par le Dr Dukan, j’écoute les conseils de ma nutritionniste qui elle m’a parlé de mon poids de forme qui n’est pas du tout le même lol !
Poids de forme qu’il me sera un peu plus facile de conserver.

Reprise des bonnes habitudes alimentaires et même avec mon « SuperPoupou » (c’est le petit nom de mon vélo d’appartement).

Notre beauté commence dans notre assiette.

Je serai toujours en léger surpoids, mais peu importe, je ne veux pas trop demander à mon corps.

Vive mon « SuperPoupou », les kilos envolés… !

Je vais y arriver, on va y arriver tous ensemble et les plus belles sur la plage ce sera nous.

Je suis une autre… et j’adore ça ..

Ici j’oublie mes soucis et je me fais des amis auxquels je tiens réellement et à qui je dois le plus grand respect.

« Donnez aux autres plus que ce qu’ils attendent et faites-le avec plaisir… »



25/06/2013
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